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Dear
FINALDOLL,
I listened
your sound in Soundskop #2. Great! I send you a review.
"FINALDOLL's
abolition world-codemaniacs of the ultra machinary tragedy-ROM
creature system that was processed to the hunting for the grotesque
WEB
joint terminal of the biocapturism nerve cells murder-gimmick of
a clone boy
data mutant of a chemical anthropoid to non-resettable living body
browser.
FINALDOLL's paradise apparatus of the human body pill cruel emulator
tera of
dogs corpse feti streaming of the soul/gram made of retro-ADAM to
the mass
of flesh-module of the hyperreal HIV scanner form that was debugged
plug-in." - Kenji Siratori, author of Blood Electric
If possible,
I would like to collaborate with you.
best regards
from Japan
Kenji Siratori |
"Au
début ce n'était pas drôle de fouiller dans les décombres
de la centrale nucléaire". Difficile de distinguer des restes
humains au milieu de tous ces blocs de béton et structures métalliques
déformées par la violence de l'explosion.
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Nous
en sommes au troisième sous-sol et il en reste encore huit à
explorer avec la certitude désormais que nous n'en sortirons pas
vivants, nous avons pris trop de radiations tout est brûlé
en nous (les premiers effets observés sont dus à l'irradiation
globale par les poussières radioactives avec signes d'aplasie médullaire,
syndrome digestif ainsi que des brûlures cutanées dues au
dépôt d'émetteurs bêta sur la peau).
De survivants, point. Nous parcourons des espaces déserts d'où
l'eau suinte des plafonds, celle là même qui était
dans les bassins pour le refroidissement des générateurs,
et ce ne sont pas nos petits cirés jaunes qui nous protégeront
de la radioactivité. Plus nous descendons dans les profondeurs
et plus la chaleur devient étouffante, chaleur moite, quelque chose
brûle encore, nous ne savons pas ce que nous allons rencontrer mais
ça bouge, c'est une forme de vie qui s'est adaptée à
ces conditions très particulières.
Nous
vous entendons de plus en plus mal, nous allons continuer sans radio,
ne nous oubliez pas, nous avons peur.
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